Parce que parfois je ne sais trop comment le dire

Je viens à peine de vous quitter et déjà je veux que l'on se retrouve ensemble. Si je suis heureuse c'est grâce à vous. Vous avez le don de transformer mes larmes de tristesse en joie. Par quelle magie? Je l'ignore.Quels fins prestidigitateurs vous faites! Si un seul d'entre vous venait à quitter, oh! quelle tristesse vous me causeriez! Et si parfois je me mets à l'écart c'est pour ne pas tomber dans cette horrible habitude, pour que, même si ça n'a pas de sens, vous me demandiez si tout va bien. Alors je ne me sens plus seule.

 Bien sur vous avez vos défauts,à vous tous vous en avez tellement que je ne peux les compter! Mais c'est aussi grâce à eux que vous êtes ce que vous êtes. Ne changez rien car je ne saurai vous aimer autrement. Les mots sont si forts en moi qu'ils vibrent intensement, à qui donc me confier sinon à ce bout de papier? Je vous aime. L'ignorez vous? Au moindre geste ou je suis mise à l'écart je disparais. Qu'importe les diplomes et les amours, qu'importe la santé si je ne peux être avec vous. Je tremble quand la fin de semaine approche. Ces deux jours d'éternité me semblent si longs, si loin de moi. Et voilà, qui arrive les vacances de Noël! Oh, rien que d'y penser les larmes montent. 2 semaines c'est une année, un siècle, une vie!
Pardonnez moi si parfois je vous prends trop forts dans mes bras, c'est que j'ai peur, si je desserais, découvrant que vous n'êtes plus là. Pardonnez moi mes amis, mon corps, ma vie d'être en même temps si lunatique.Je suis comme ce flocon qui, se croyant seul, tombe tristement, alors qu'il est en fait entouré par tout un bataillon! Vous êtes mon feu de cheminée, mon soleil printannier, un coquelicot ému qui s'ébat doucement. Lorsque je me dis: "On ne vit qu'une fois", quel bonheur de pouvoir alors vous prendre dans mes bras.